L’auteur de la chronique, Marc Lambrechts, discute de la question de savoir si les prix de l’immobilier belge peuvent baisser. La Banque nationale de Belgique estimait en 2022 que les prix de l’immobilier étaient surévalués de 20%. Depuis, des événements tels qu’une guerre en Europe, une hausse des prix de l’énergie et de l’inflation, ainsi qu’une hausse des taux d’intérêt ont eu un impact sur le marché immobilier. La Fédération des notaires a constaté un ralentissement de l’activité immobilière en Belgique en 2022, malgré une hausse nominale des prix de l’immobilier. Cependant, en termes réels, le prix des maisons a en réalité diminué de 1,8% et celui des appartements a baissé de 6,4%. Jan Longeval, un conseiller en investissement, affirme qu’une baisse des prix nominaux de l’immobilier est possible en raison de la hausse des taux d’intérêt hypothécaires. Il avertit que cela pourrait provoquer une crise immobilière en 2023. Longeval insiste sur le fait que le marché immobilier belge n’est pas spéculatif en raison de la fiscalité belge et de la réglementation en matière de prêts hypothécaires.